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C’est au détour d’une conversation à l’occasion d’un repas de famille à Paris, que Kar Noush découvre la figure de style géométrique par laquelle s’exprime parfois l’hérédité. Elle apprend au sujet de ses deux arrière-grands-pères paternels que l’un travaillait le cuir et l’autre les soieries, velours et brocarts qu’il brodait au fil d’or et d’argent. Soudain, tout s’explique.

De ces bribes d’histoire familiale, qui provoquent en elle une incandescence sans retour, naissent en novembre 2016, ses premiers objets, et au printemps 2017, ses premiers kimonos. Elle honore ainsi et revisite à sa manière la richesse dont la culture japonaise la nourrit depuis son enfance. Du manga aux arts martiaux qu’elle pratique dès l’adolescence, notamment en compétition, l’artiste structure sa recherche de perfection autour de plusieurs axes: discipline, plaisir, adrénaline et tension vers un idéal de réalisation.

 

Dans son univers, la création de kimonos s'impose: réversibles dans des matières luxueuses et flamboyantes, l'appel devient clair, celui d'une reconnexion avec le féminin et la sensualité. Loin du vêtement de combat, le kimono Kar Noush contient tout de même toujours en lui la fibre “Kill Bill” comme potentiel. Pouvant aussi bien être portés par des hommes que des femmes, ces pièces finalement parlent d’identité, de caractère, de ce qui fait de chacun d’entre nous un être d’exception.

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